

A Jean-Pierre Decamps,
Trésorier honoraire de la Maison de la Laïcité de Colfontaine
Mesdames, Messieurs, en vos titres et qualités,
La mort est partie intégrante de la vie. Nous le savons tous, d’un point de vue biologique, tout être vivant est appelé à mourir. C’est une certitude. C’est même la seule certitude.
Par contre, la durée de la vie est incertaine.
Incertaine et injuste.
Rien n’est écrit, rien n’est prévu.
Même si chacun d’entre nous sait que la mort est le dernier
événement naturel de la vie, nous avons beaucoup de peine à nous y résoudre.
Ceux qui sont encore là ne comprennent pas, n’admettent pas. Ils ressentent durement le vide laissé par celui qui part.
Le décès d’un être cher nous laisse toujours désemparé et rempli de questions sans réponses.
Les paroles de réconfort que nous voudrions apporter à ceux qui pleurent la disparition de Jean-Pierre peuvent paraître vaines.
Et pourtant permettez-moi d’évoquer sa mémoire en m’adressant à
lui.
Tu fus présent à presque toutes les réunions du Conseil
d’administration depuis plus de 25 ans, en ne manquant jamais de
donner ton avis, même quand tu pressentais aller un peu à contre-
courant. Tu faisais preuve d’un humour très subtil et très fin qui
échappait à certains, mais que la plupart d’entre nous goûtaient à
sa juste valeur.
Pour toi, la Maison de la Laïcité était comme une deuxième maison.
Tu étais fidèle à tes engagements et à tes convictions
philosophiques...
Aujourd’hui, tu manques déjà à tous....
Mais comme tu l’aurais fait, essayons de garder la tête haute,
même si notre cœur est au bord des larmes
Aujourd’hui, au nom de tes collègues administrateurs de la Maison
de la Laïcité, nous voulons apporter à ta famille, à ton épouse
Renée et à ton fils Eric, ainsi qu’à tes amis, notre réconfort et notre
soutien.
Hommage à Jean-Pierre Decamps, Trésorier honoraire de la Maison de la Laïcité de Colfontaine par Luc Lefebvre, administrateur et Vice-Président sortant.

Cher Jean-Pierre,
Depuis plus de vingt-cinq ans tu fais partie de la vie active de la
Maison de la Laïcité de Colfontaine.
Pour ma part, je savais qui tu étais, mais je ne te connaissais pas.
Oui, il y a près de 50 ans, mon épouse et moi, nous avons suivi des
leçons modèles en tant qu’apprentis profs de langue de langue
dans la classe de ton épouse, Mme Renée Mairesse ;
Oui , quand mon épouse a fait quelques intérims aux ETH de Saint-
Ghislain je t’ai rencontré à des fêtes du personnel où tu étais aussi.
Mais c’est ton entrée à la Maison de la Laïcité de Colfontaine fin
1995 qui m’a permis, ainsi qu’à de nombreux amis, de mieux te
connaître.
Ainsi, pour ceux qui ne le savaient pas encore, nous avons
découvert un laïque de conviction, assez réservé mais ne manquant
pas de défendre son point de vue.
Notre Maison de la Laïcité, très jeune encore, puisqu’elle fut fondée
en mai 1993, était bien sûr ouverte à des nouvelles recrues et tu fus
rapidement convaincu par certains de nos amis de nous rejoindre
au Conseil d’Administration.
Ta présence parmi nous, active et réelle, a montré que tu avais
toutes les compétences et qualités pour devenir le trésorier de
notre ASBL, position importante s’il en est.
Pour diverses raisons de disponibilité, les deux trésoriers
précédents, étaient restés peu de temps en place et, très
rapidement, dès 1997 tu occupas le poste.
Tu t’y sentais comme un poisson dans l’eau ; ta compétence et ta
rigueur nous ont permis d’avoir toujours des comptes en ordre, et
surtout, dans les délais légaux.
Tu veillais avec attention aux divers subsides qui nous étaient dus
mais qui ne rentraient pas toujours avec régularité. Tu ne manquais
pas non plus de nous alerter quand la situation financière te
semblait devenir plus délicate et surtout d’attirer notre attention sur
l’importance de la bonne gestion et de l’étalement des
investissements envisagés.
Ce n’est que quand tu as eu des problèmes de santé, après plus de
20 ans, que tu as souhaité trouver un successeur. Dès que Maxim
fut désigné, tu n’as pas manqué de lui apporter informations et
formation. De cette manière la succession a été facilitée pour nous
garantir la bonne tenue de nos finances.